Enveloppes végétalisées, « le vivant et la ville »

Christophe Boutavant

Végétaliser un mur ou une toiture n’est pas un phénomène récent. Si l’on évoque les Jardins suspendus de Babylone dont l’existence n’est pas encore prouvée, nos ancêtres utilisaient déjà cette technique avant tout pour des raisons pratiques. Aujourd’hui, l’esthétique a pris une place importante. Ce texte s’inspire du « Guide des bonnes pratiques des enveloppes végétalisées du bâti »* publié par le Vivant et la Ville et nous raconte leur histoire.


Façade du musée du quai Branly à Paris conçue par Patrick Blanc - © couverture du « Guide des bonnes pratiques des enveloppes végétalisées du bâti »

Façade du musée du quai Branly à Paris conçue par Patrick Blanc - © couverture du « Guide des bonnes pratiques des enveloppes végétalisées du bâti »

 

L’enveloppe d’un bâtiment est constituée des murs et d’une toiture. Lorsque l’on évoque les enveloppes végétalisées, on parle donc de ces deux éléments. Historiquement, l’architecture et le végétal sont indissociables. Tout d’abord, le végétal envahit souvent les bâtiments de lui-même : dans le sud de la France, les toits de tuiles se couvrent spontanément de mousses, fougères, sédums, etc. Mais le végétal a aussi souvent été intégré à l’architecture à des fins à la fois utilitaires et esthétiques. Ainsi, il a longtemps été utilisé comme matériau de construction. En France, les toits de chaume en sont un exemple, leur persistance jusqu’à l’époque actuelle est à la fois un gage de tradition et d’efficacité.

 

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One thought on “Enveloppes végétalisées, « le vivant et la ville »”

  1. Cette photo ne représente pas la musée du Quai BRANLY mais le bâtiment de l’ENA à Strasbourg, mur végétal VERTIFLORE de chez TRACER URBAN NATURE

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