Jean-Louis Anxoine : un fleuriste à fond dans la formation

Jean-François Coffin

Il a ouvert son premier magasin de fleurs il y a quarante ans. Mais sa passion, c’est la formation. Il dirige aujourd’hui une école de fleuristerie dont il est fier. En acceptant une interview pour Jardins de France afin de brosser son portrait et évoquer son parcours, il en profite pour évoquer ce qu’il a sur le cœur vis-à-vis de sa profession. Plus qu’un portrait, presque une tribune !

 

Jean-Louis  AnxoineJean-Louis  Anxoine


Le terrain était propice : fils d’horticulteur, neveu de deux fleuristes, Jean-Louis Anxoine avait quelque ouverture sur cette profession. Il passe alors un BTA option floriculture puis ouvre, à l’âge de vingt ans, un magasin de fleurs à Château-Renault où ses parents en possédaient déjà un. Il va d’ailleurs en fêter les quarante ans cette année. « En fait, je ne connaissais pas beaucoup la fleur », avoue-t-il. Stimulé par son entourage, il décide d’approfondir ses connaissances. Lors d’un stage qu’il suit à la chambre syndicale des fleuristes, on lui demande de réaliser une démonstration pour Interflora. C’est la révélation : il se sent fait pour ça ! Et d’entamer un tour de France « pour récupérer le meilleur chez les fleuristes que je rencontrais ». Mieux armé, il participe pour la première fois à la coupe de France des fleuristes. Mais c’est l’échec. Il retente l’année suivante et obtient alors le 2e prix. Le début de ses succès… Dans le même temps, il décide de s’installer dans une ville à plus fort potentiel et ouvre un petit magasin en plein centre de Tours. Et se sentant bien vite à l’étroit, il en ouvre un autre de 400 m2 « le plus grand des magasins traditionnels ».

 

Être connecté au terrain

La formation est son obsession,  vitale pour lui. « Mais elle doit être connectée avec la réalité du terrain », soulignant que cela n’était pas vraiment le cas des instances professionnelles de l’époque. Certes, il existait bien l’Asfo, Association de formation des fleuristes à laquelle il collaborait, mais il préféra monter sa propre structure de formation, tout en gardant son magasin...

 

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Jardins de France 629. juillet-août 2014