Les fêtes japonaises au rythme des fleurs

Sophie Le Berre

La vie est rythmée par les saisons et les floraisons au Japon et les Japonais apprécient de longue date la beauté des fleurs au point de les associer régulièrement à leurs fêtes. Parmi elles, deux exemples : celle du « hanami » au printemps, avec la vénération du cerisier en fleur ; mais aussi le chrysanthème, cette « fleur d’or » utilisée pour décorer les événements importants.

« Regarder les fleurs » : telle est la signification littérale du mot hanami, fête qui occupe une place importante parmi les coutumes japonaises, avec pour vedettes les cerisiers en fleurs.

 

« Si vous avez visité le Japon fin mars ou début avril, vous avez obligatoirement assisté au spectacle des Japonais rassemblés entre amis, assis sous les cerisiers en fleurs, dans le parc de Ueno à Tokyo  ou de n’importe quelle autre ville du Japon », souligne Sophie Le Berre, spécialiste du Japon. Elle rappelle que cette fête remonte à l’empereur Saga qui l’inaugura en 812, en dansant et récitant des poèmes sous les cerisiers en fleurs au temple Shinsen-en de Kyôto. Au cours des siècles, les hanami évoluèrent. D’abord privilège de l’aristocratie, ils se démocratisèrent à partir de l’époque Edo, au début du XVIIe siècle. « Ce sont, une fois de plus, les shoguns Tokugawa, alors maîtres du pouvoir politique et militaire, qui contribuèrent au développement des hanami. Ils firent planter des cerisiers, venus du mont Yoshino (préfecture de Nara), à divers endroits de la ville de Edo, afin que le peuple japonais ait des lieux où admirer la floraison des cerisiers ».

 

 

Une tradition bien ancrée

De nos jours, le hanami est profondément ancré dans la culture nippone. Il s’agit d’un événement incontournable de la vie japonaise, rythmée par les saisons.

« Chaque printemps, la Japan Weather Association diffuse à travers le pays les cartes de prévision des floraisons, information relayée aujourd’hui par les smart phones ! Ces prévisions se basent sur la floraison des cerisiers Prunus x yedoensis 'Somei-yoshino' qui représentent 80 % des cerisiers que nous admirons tant lorsque nous sommes au Japon ».

Cette floraison est l’occasion de se réunir avec des collègues de travail, des amis, de la famille, autour d’un pique-nique, accompagné de bière et de saké. On parle fort, on boit, on se raconte des histoires, on rigole, on chante, on prend le temps de vivre et de s’amuser. Les fleurs de cerisiers sont magnifiques à admirer sous le soleil mais aussi le soir, éclairées par des lanternes roses et des spots judicieusement placés. C’est un spectacle inoubliable que l’on appelle « yozakura » en japonais. Quelques jardins européens organisent des hanami, comme à l’arboretum du vallon de l’Aubonne (Suisse) ou à l’arboretum de la Sédelle à Crozant, dans la Creuse.


Le Prunus mume, un arbre emblématique au Japon

La vie est rythmée par les saisons et les floraisons au Japon ; celle des Prunus mume (abricotier) est l’une des premières de l’année et les Japonais, notamment les personnes âgées, plus sensibles à la délicatesse des fleurs de cet arbre, se pressent dans les parcs et jardins les plus réputés du pays pour les admirer et les photographier.

 

En langage des fleurs, le Prunus mume est, au Japon, synonyme de loyauté, de grâce et de raffinement. Apporté des provinces chinoises du Sichuan et du Hunan au Japon durant l’ère de Nara (710-794), pour ses vertus médicinales et tinctoriales, il fut très vite admiré pour ses fleurs par l’aristocratie japonaise !

Il est mentionné une centaine de fois dans la célèbre anthologie du Manyôshû (le « recueil des dix mille feuilles »), qui date des environs de 760. À cette époque, le mot japonais « ume » désignait d’ailleurs plus largement une « fleur ».

À partir du XIIe siècle, la fleur de cerisier l’emporte sur la fleur d’abricotier et devient le principal sujet de convoitise et d’admiration de la cour japonaise, faisant notamment l’objet de banquets, mais le Prunus mume ne sombre pas pour autant dans les oubliettes. En effet, ce sont essentiellement les nobles et les lettrés japonais qui entretiennent cet intérêt pendant des siècles et, aujourd’hui, des pépiniéristes professionnels s’attachent à développer de nouvelles variétés.

 

Des fruits et des fleurs

On compte près de 300 variétés de Prunus mume ornementaux, appelés « hana-ume » en japonais et une centaine de variétés à fruits, appelés « mi-ume », qui sont utilisés pour confectionner des fruits saumurés (« umeboshi »), de la liqueur (« umeshu »), du vinaigre, de la confiture, etc.

Quant aux Prunus mume ornementaux, les Japonais les classent en trois catégories et neuf sous-catégories :

  • Les Yabai (« yabai-kei ») : ce sont les variétés les plus proches des arbres naturels venus de Chine. Les branches sont plutôt fines, les feuilles et les fleurs petites, dégageant un parfum très agréable.
  • Les Hibai (« hibai-kei ») : c’est une variation de la catégorie précédente ayant pour principale caractéristique d’avoir des branches et des fleurs de couleur rouge, avec néanmoins parfois quelques fleurs blanches et des feuilles plus petites. On utilise beaucoup les arbres de cette catégorie pour les jardins et les bonsaïs.
  • Les Bungo (« bungo-kei ») : il s’agit ici d’un croisement entre le Prunus mume et le Prunus armeniaca. Les feuilles sont grandes, les fleurs souvent roses, et ce sont des variétés faciles à cultiver. Bungo est le nom d’une ancienne province qui correspond aujourd’hui à la préfecture d’Oita sur l’île de Kyûshû, dans le sud du Japon.
 
Une floraison qui s’étale sur trois mois

La floraison des Prunus mume dépend de la variété, de la température, de l’humidité, du temps, mais l’on peut assurément profiter de trois mois de floraison, de fin janvier à début mai, en remontant tranquillement du sud vers le nord du Japon.

 


Le chrysanthème, fleur impériale

Alors qu’en France le chrysanthème est associé au fleurissement des tombes, il en va autrement au pays du soleil levant où la beauté de cette fleur en a fait un emblème impérial.

 

Le chrysanthème ou « fleur d’or », originaire de Chine, est arrivé au Japon sous l’ère Nara (710 – 794). Comme ce fut le cas pour un grand nombre de plantes chinoises arrivées à cette époque, elle a tout d’abord été considérée comme plante médicinale pour abaisser la fièvre ou lutter contre les inflammations. Puis, sous l’ère Heian (794 – 1185), la famille impériale et la cour s’intéressent davantage à la beauté de sa fleur, créant même des banquets et une fête en son honneur. C’est l’empereur Go-Toba qui, au début du XIIIe siècle, décida d’utiliser la forme à seize pétales comme emblème de la famille impériale.

 

Dans les temples et les auberges

Limitée, au début, au bon plaisir de l’aristocratie japonaise, la culture du chrysanthème se développa considérablement sous l’ère Edo (1603 – 1868) à partir de la ville impériale de Kyôto. De nombreuses « maisons » se spécialisèrent dans la culture et la création de nouvelles variétés de chrysanthèmes, qu’elles exposaient lors de « présentations » dans les auberges traditionnelles et les temples de Kyôto. Plusieurs estampes japonaises nous permettent d’avoir une idée de ces « présentations », qui réunissaient généralement de cinquante à soixante pépiniéristes, pour une centaine de chrysanthèmes exposés. La forme, la couleur des fleurs, le nom de la variété, son prix (très cher), sa culture étaient consciencieusement notés dans un registre qui sont des sources d’informations extraordinaires pour les passionnés d’aujourd’hui !

 
Une présentation codifiée

Centrée sur la ville impériale de Kyôto entre 1688 et 1703, la culture du chrysanthème se répandit ensuite à travers tout le pays, dans une course effrénée à la création et l’on vit apparaître des productions locales très importantes.

En 1719 fut publié un ouvrage de référence, le « Kyôshingikumeikasôwarinaechô », détaillant 475 variétés de chrysanthèmes de l’époque et l’on réalise que le prix des chrysanthèmes était alors très cher car les variétés les plus prisées se négociaient à un équivalent de 750 à 1 000 euros d’aujourd’hui !

Pour mettre tous ces chrysanthèmes en valeur et les montrer au public, les Japonais ont créé plusieurs styles de culture et de présentation, très codifiés, que l’on peut admirer à partir du 1er novembre dans tous les parcs du Japon.

 

Les Japonais distinguent trois familles principales de chrysanthèmes :

1.   Les grands chrysanthèmes, « Oo-giku », avec un diamètre de fleur de 10 cm environ ; ce sont des chrysanthèmes cultivés dans un but ornemental et présentés dans des styles extrêmement codifiés lors des festivals que l’on peut voir en ce moment au Japon.

2.   Les chrysanthèmes de taille moyenne, « chû-giku », également appelés « chrysanthèmes classiques » (koten-giku) ou encore « chrysanthèmes d’Edo » (edo-giku) car ce sont eux qui furent développés à grande échelle durant cette ère Edo (XVIIe au XIXe siècle). Les Japonais de l’époque n’ont eu aucune limite dans la création variétale car ces chrysanthèmes ont la particularité d’avoir une floraison qui varie du début jusqu’à la fin, exerçant même un véritable ballet artistique pour certains ! On distingue 4 formes principales, qui portent le nom de la région dans laquelle elles furent créées.

3.   Les petits chrysanthèmes, « ko-giku » : avec un diamètre de 3 cm environ, ces petits chrysanthèmes sont utilisés au Japon pour réaliser les cascades, les poupées de chrysanthèmes (kiku-ningyô), les bonsaïs, etc.

 

 

Extraits des textes de Sophie Le Berre réalisés par Jean-François Coffin.

Tous les renseignements de cet article proviennent également d’ouvrages en langue japonaise qu’elle a traduits.

www.sophieleberre.fr

http://jardinsbotaniquesjaponais.blogspot.com

 

Articles écrits par Sophie Le Berre sur le monde végétal japonais :

  • « Le Prunus mume, un arbre emblématique au Japon », revue Jardins de France, mars-avril 2011, n°610, Société Nationale d'Horticulture de France.
  • « La tradition du chrysanthème au Japon », site internet de la Société Nationale d’Horticulture de France
  • « De l’âge d’or de l’horticulture japonaise à la naissance du japonisme », revue Hommes & Plantes n°72, Conservatoire des Collections Végétales Spécialisées
  • « Les cerisiers à fleurs du Japon », revue Hommes & Plantes n°77, Conservatoire des Collections Végétales Spécialisées.

 

La vie est rythmée par les saisons et les floraisons au Japon et les Japonais apprécient de longue date la beauté des fleurs au point de les associer régulièrement à leurs fêtes. Parmi elles, deux exemples : celle du « hanami » au printemps, avec la vénération du cerisier en fleur ; mais aussi le chrysanthème, cette « fleur d’or » utilisée pour décorer les événements importants.

Le Hanami, la fête sous les cerisiers en fleurs

« Regarder les fleurs » : telle est la signification littérale du mot hanami, fête qui occupe une place importante parmi les coutumes japonaises, avec pour vedettes les cerisiers en fleurs.

 

« Si vous avez visité le Japon fin mars ou début avril, vous avez obligatoirement assisté au spectacle des Japonais rassemblés entre amis, assis sous les cerisiers en fleurs, dans le parc de Ueno à Tokyo  ou de n’importe quelle autre ville du Japon », souligne Sophie Le Berre, spécialiste du Japon. Elle rappelle que cette fête remonte à l’empereur Saga qui l’inaugura en 812, en dansant et récitant des poèmes sous les cerisiers en fleurs au temple Shinsen-en de Kyôto. Au cours des siècles, les hanami évoluèrent. D’abord privilège de l’aristocratie, ils se démocratisèrent à partir de l’époque Edo, au début du XVIIe siècle. « Ce sont, une fois de plus, les shoguns Tokugawa, alors maîtres du pouvoir politique et militaire, qui contribuèrent au développement des hanami. Ils firent planter des cerisiers, venus du mont Yoshino (préfecture de Nara), à divers endroits de la ville de Edo, afin que le peuple japonais ait des lieux où admirer la floraison des cerisiers ».

 


Une tradition bien ancrée

De nos jours, le hanami est profondément ancré dans la culture nippone. Il s’agit d’un événement incontournable de la vie japonaise, rythmée par les saisons.

« Chaque printemps, la Japan Weather Association diffuse à travers le pays les cartes de prévision des floraisons, information relayée aujourd’hui par les smart phones ! Ces prévisions se basent sur la floraison des cerisiers Prunus x yedoensis ‘Somei-yoshino’ qui représentent 80 % des cerisiers que nous admirons tant lorsque nous sommes au Japon ».

Cette floraison est l’occasion de se réunir avec des collègues de travail, des amis, de la famille, autour d’un pique-nique, accompagné de bière et de saké. On parle fort, on boit, on se raconte des histoires, on rigole, on chante, on prend le temps de vivre et de s’amuser. Les fleurs de cerisiers sont magnifiques à admirer sous le soleil mais aussi le soir, éclairées par des lanternes roses et des spots judicieusement placés. C’est un spectacle inoubliable que l’on appelle « yozakura » en japonais. Quelques jardins européens organisent des hanami, comme à l’arboretum du vallon de l’Aubonne (Suisse) ou à l’arboretum de la Sédelle à Crozant, dans la Creuse.


Le Prunus mume, un arbre emblématique au Japon

La vie est rythmée par les saisons et les floraisons au Japon ; celle des Prunus mume (abricotier) est l’une des premières de l’année et les Japonais, notamment les personnes âgées, plus sensibles à la délicatesse des fleurs de cet arbre, se pressent dans les parcs et jardins les plus réputés du pays pour les admirer et les photographier.

 

 

En langage des fleurs, le Prunus mume est, au Japon, synonyme de loyauté, de grâce et de raffinement. Apporté des provinces chinoises du Sichuan et du Hunan au Japon durant l’ère de Nara (710-794), pour ses vertus médicinales et tinctoriales, il fut très vite admiré pour ses fleurs par l’aristocratie japonaise !

Il est mentionné une centaine de fois dans la célèbre anthologie du Manyôshû (le « recueil des dix mille feuilles »), qui date des environs de 760. À cette époque, le mot japonais « ume » désignait d’ailleurs plus largement une « fleur ».

À partir du XIIe siècle, la fleur de cerisier l’emporte sur la fleur d’abricotier et devient le principal sujet de convoitise et d’admiration de la cour japonaise, faisant notamment l’objet de banquets, mais le Prunus mume ne sombre pas pour autant dans les oubliettes. En effet, ce sont essentiellement les nobles et les lettrés japonais qui entretiennent cet intérêt pendant des siècles et, aujourd’hui, des pépiniéristes professionnels s’attachent à développer de nouvelles variétés.

 

Des fruits et des fleurs

On compte près de 300 variétés de Prunus mume ornementaux, appelés « hana-ume » en japonais et une centaine de variétés à fruits, appelés « mi-ume », qui sont utilisés pour confectionner des fruits saumurés (« umeboshi »), de la liqueur (« umeshu »), du vinaigre, de la confiture, etc.

Quant aux Prunus mume ornementaux, les Japonais les classent en trois catégories et neuf sous-catégories :

Une floraison qui s’étale sur trois mois

La floraison des Prunus mume dépend de la variété, de la température, de l’humidité, du temps, mais l’on peut assurément profiter de trois mois de floraison, de fin janvier à début mai, en remontant tranquillement du sud vers le nord du Japon.


Le chrysanthème, fleur impériale

Alors qu’en France le chrysanthème est associé au fleurissement des tombes, il en va autrement au pays du soleil levant où la beauté de cette fleur en a fait un emblème impérial.

 

Le chrysanthème ou « fleur d’or », originaire de Chine, est arrivé au Japon sous l’ère Nara (710 – 794). Comme ce fut le cas pour un grand nombre de plantes chinoises arrivées à cette époque, elle a tout d’abord été considérée comme plante médicinale pour abaisser la fièvre ou lutter contre les inflammations. Puis, sous l’ère Heian (794 – 1185), la famille impériale et la cour s’intéressent davantage à la beauté de sa fleur, créant même des banquets et une fête en son honneur. C’est l’empereur Go-Toba qui, au début du XIIIe siècle, décida d’utiliser la forme à seize pétales comme emblème de la famille impériale.

 

Dans les temples et les auberges

Limitée, au début, au bon plaisir de l’aristocratie japonaise, la culture du chrysanthème se développa considérablement sous l’ère Edo (1603 – 1868) à partir de la ville impériale de Kyôto. De nombreuses « maisons » se spécialisèrent dans la culture et la création de nouvelles variétés de chrysanthèmes, qu’elles exposaient lors de « présentations » dans les auberges traditionnelles et les temples de Kyôto. Plusieurs estampes japonaises nous permettent d’avoir une idée de ces « présentations », qui réunissaient généralement de cinquante à soixante pépiniéristes, pour une centaine de chrysanthèmes exposés. La forme, la couleur des fleurs, le nom de la variété, son prix (très cher), sa culture étaient consciencieusement notés dans un registre qui sont des sources d’informations extraordinaires pour les passionnés d’aujourd’hui !

Une présentation codifiée

Centrée sur la ville impériale de Kyôto entre 1688 et 1703, la culture du chrysanthème se répandit ensuite à travers tout le pays, dans une course effrénée à la création et l’on vit apparaître des productions locales très importantes.

En 1719 fut publié un ouvrage de référence, le « Kyôshingikumeikasôwarinaechô », détaillant 475 variétés de chrysanthèmes de l’époque et l’on réalise que le prix des chrysanthèmes était alors très cher car les variétés les plus prisées se négociaient à un équivalent de 750 à 1 000 euros d’aujourd’hui !

Pour mettre tous ces chrysanthèmes en valeur et les montrer au public, les Japonais ont créé plusieurs styles de culture et de présentation, très codifiés, que l’on peut admirer à partir du 1er novembre dans tous les parcs du Japon.

 

Les Japonais distinguent trois familles principales de chrysanthèmes :1.   Les grands chrysanthèmes, « Oo-giku », avec un diamètre de fleur de 10 cm environ ; ce sont des chrysanthèmes cultivés dans un but ornemental et présentés dans des styles extrêmement codifiés lors des festivals que l’on peut voir en ce moment au Japon.

2.   Les chrysanthèmes de taille moyenne, « chû-giku », également appelés « chrysanthèmes classiques » (koten-giku) ou encore « chrysanthèmes d’Edo » (edo-giku) car ce sont eux qui furent développés à grande échelle durant cette ère Edo (XVIIe au XIXe siècle). Les Japonais de l’époque n’ont eu aucune limite dans la création variétale car ces chrysanthèmes ont la particularité d’avoir une floraison qui varie du début jusqu’à la fin, exerçant même un véritable ballet artistique pour certains ! On distingue 4 formes principales, qui portent le nom de la région dans laquelle elles furent créées.

3.   Les petits chrysanthèmes, « ko-giku » : avec un diamètre de 3 cm environ, ces petits chrysanthèmes sont utilisés au Japon pour réaliser les cascades, les poupées de chrysanthèmes (kiku-ningyô), les bonsaïs, etc.

 

 

Extraits des textes de Sophie Le Berre réalisés par Jean-François Coffin.

Tous les renseignements de cet article proviennent également d’ouvrages en langue japonaise qu’elle a traduits.

www.sophieleberre.fr

http://jardinsbotaniquesjaponais.blogspot.com

 

Articles écrits par Sophie Le Berre sur le monde végétal japonais :

  • « Le Prunus mume, un arbre emblématique au Japon », revue Jardins de France, mars-avril 2011, n°610, Société Nationale d’Horticulture de France.
  • « La tradition du chrysanthème au Japon », site internet de la Société Nationale d’Horticulture de France
  • « De l’âge d’or de l’horticulture japonaise à la naissance du japonisme », revue Hommes & Plantes n°72, Conservatoire des Collections Végétales Spécialisées
  • « Les cerisiers à fleurs du Japon », revue Hommes & Plantes n°77, Conservatoire des Collections Végétales Spécialisées.