L’application web : Floriscope.io

Donner accès gratuitement, aux professionnels comme aux passionnés, à une base de données fiables sur les végétaux des jardins et espaces verts, c’est l’ambition de l’outil évolutif Floriscope.io, lancé en mars 2017

Une base de données issue de partenariats scientifiques

L’application web Floriscope donne accès aux informations de la base Végébase, développée par Plante & Cité et ses alliés scientifiques depuis une dizaine d’années. Outre les informations taxonomiques, descriptives, agronomiques ou écologiques, la base agrège également une vaste photothèque : grâce au prêt d’images précisément identifiées par les contributeurs (*1), plus de 10 000 espèces ou cultivars sont illustrés par au moins une photographie.

Le plus grand référentiel horticole français

Une composante essentielle du projet est le travail de complétion, mise à jour et correction de l’index de noms, qui sert de base à toutes les fonctionnalités de Floriscope. Celui-ci évolue pour approcher les standards mondiaux de taxonomie, tout en enregistrant les nouvelles obtentions. Ce sont déjà 180 000 dénominations qui correspondent soit à des plantes cultivées avec une appellation considérée comme valide, soit à des synonymes communément utilisés.

Un moteur de recherche innovant

Le moteur de recherche permet aux utilisateurs d’accéder à des résultats pertinents, même avec une orthographe erronée ou partielle, à partir de noms latins, vernaculaires ou commerciaux. Il est accompagné de filtres qui autorisent la recherche des plantes les plus adaptées à une situation ou à un usage.

Une application pensée pour et avec les professionnels

Soutenue par Val’hor, l’interprofession de l’horticulture et du paysage, et le Conseil régional des Pays de la Loire, l’ap­plication aide les professionnels à mieux choisir, connaître et trouver des végétaux. Les publics visés sont les entrepreneurs et concepteurs paysagistes, les gestionnaires d’espaces verts, les pépiniéristes, les acheteurs de la distribution, les jardins botaniques, les enseignants et étudiants concernés par la connaissance des végétaux, etc. Tous peuvent créer gratuitement un compte utilisateur grâce auquel ils créent leurs listes de végétaux (palettes de projets en paysage, gammes en distribution, listes à apprendre pour les étudiants…), accèdent à l’historique de leurs recherches et enfin retrouvent les catalogues et les plantes dans leurs favoris.

Un réseau de producteurs

Plus qu’une encyclopédie immuable qui mettrait en avant une sélection déconnectée d’un marché mouvant, Floriscope se veut aussi une vitrine des savoir-faire de la filière horticole française. Sans être un site marchand, l’application suggère des fournisseurs passionnés qui obtiennent, éditent, multiplient ou produisent la plante concernée dans l’onglet « Trouver ». Des grandes pépinières, qui répondent aux appels d’offres des collectivités, jusqu’aux horticulteurs collectionneurs, 60 entreprises françaises valorisent plus de 16 000 cultivars de leurs catalogues.

Des collections à visiter

Elles sont une vingtaine (*2) de structures, publiques ou privées, à rendre visibles, dans l’onglet « Voir », les trésors botaniques de leurs arboretums, roseraies, serres, jardins thématiques… ou à mettre en lumière la diversité de leur patrimoine arboré et du fleurissement de leurs espaces verts, comme autant d’incitations à la visite.

Et bientôt

La version pour mobiles et tablettes sera finalisée et lancée dans le courant de l’année 2019. Les données descriptives produites ces derniers mois seront publiées, à commencer par les plantes grimpantes puis les rosiers. D’autres listes thématiques viendront rejoindre celles déjà publiées sur le blog (plantes mellifères, plantes couvre-sol…) pour inspirer les concepteurs ou faciliter l’apprentissage aux futurs professionnels. Des passerelles se tissent avec un autre outil, Végéstock, porté par la FNPHP (*3). Ce site réservé aux professionnels permet la consultation des stocks et la demande de devis en ligne. Avec une complémentarité évidente, les deux outils s’inscrivent dans la logique de l’achat local des collectivités et des paysagistes.

Benjamin Pierrache

Chargé d’études Floriscope/Végébase, Plante & Cité

*1 Service espaces verts de la ville de Nantes, Association les Arbusticulteurs, Turcieflor, les Éts du Cannebeth, Pépinières Guillot-Bourne II, Lepage Val-de-Loire, SNPR Georges Delbard, Décorosiers, André Briant Jeunes Plants, Ville de Montpellier, Les Jardins suspendus du Havre, les Hémérocalles de la Pointe, Pépinières Javoy, Pépinières Travers, Nicole et Patrick Mioulane, Daniel Lejeune, René Mahuas, James Garnett, Alexis Lumineau, Jean-Marc Deogratias.

*2 Ville et métropole d’Angers, métropole de Caen, villes de Grenoble, Lyon, Metz, Montpellier, Nantes, Rennes, Reims, Saint-Étienne et Sains-du-Nord, principauté de Monaco, jardins botaniques du Grand Nancy et de l’Université de Lorraine, de l’université de Strasbourg, Jardins suspendus du Havre, de l’Université d’Angers, du muséum de Toulouse, parc botanique des Landes girondines, Château du Rivau, Conservatoire national des plantes médicinales aromatiques et industrielles.

*3 Fédération nationale des producteurs de l’horticulture
et du paysage.

 

Plante & Cité

Le Centre technique national sur les espaces verts et la nature en ville, Plante & Cité, compte plus de 550 adhérents (collectivités, entreprises et centres de recherche et de formation) et une équipe de seize salariés basés à Angers (49). L’association a pour objectif de produire et diffuser des ressources scientifiques et techniques sur des problématiques rencontrées par les professionnels : prise en compte de la biodiversité en ville dans les pratiques d’aménagement, gestion sans pesticide des espaces verts, évaluation des bienfaits et de la valeur du végétal en ville, diversification des gammes végétales pour de nouveaux usages…

www.plante-et-cite.fr