Édito : Plantes sympas et fleurs du mal

Quand on y regarde de près, toutes les plantes présentent un double visage. 

 Elles sont quelquefois sympathiques : on peut les admirer, les consommer, les utiliser pour des usages médicinaux ou de bien-être, sans risque. 

D’autres fois, au contraire, elles peuvent devenir de redoutables empoisonneuses. Alors, les toucher ou les consommer font courir des risques graves.

L’objet des articles de ce Grand Angle n’est pas de faire peur mais d’informer, d’attirer l’attention sur les bienfaits et les dangers potentiels tout en dédramatisant et en relativisant les risques.

Méfions-nous des belles ornementales et de nos légumes. Mais si le danger existe, le risque est faible.

Les plantes médicinales seront mises en question par un ethnologue, des pharmaciens, un sélectionneur et un sénateur. Le passage de la plante qui sauve à la plante qui tue s’avère bien ténu et la réglementation indispensable.

 

Noëlle Dorion

Membre du bureau de la SNHF en charge de Jardins de France, membre du conseil scientifique de la SNHF