Édito : L'horticulture par les textes et les images

Daniel Lejeune

La description des plantes et de leurs propriétés fut, depuis la plus haute Antiquité, une question vitale pour la médecine.

L'hibiscus - © Jean-Pierre Téxier

Les plantes indigènes puis les plantes exotiques contribuèrent à ce savoir, générant une fébrile activité touchant la recherche, l’économie, l’esthétique.

Les sociétés spécialisées se multiplièrent rapidement pour débattre d’horticulture et publièrent généreusement. Professionnels, chercheurs et universitaires portèrent des revues spécialisées et des monographies de grande valeur. Théoriciens et enseignants rédigèrent des traités touchant les cultures vivrières, ornementales, les plantes utilitaires ou l’Art du paysage.

Toutes ces publications étayèrent leur propos par de belles et bonnes illustrations, dont les célèbres chromolithographies du XIXe siècle ne sont pas les moindres.

Que cet âge d’or de l’horticulture ne nous fasse pourtant pas oublier les traités de jardinage des siècles précédents : d’Olivier de Serres à Duhamel du Monceau, de Matthioli à Lamarck et bien d’autres.

Mais le savoir imprimé est fragile et ne permet les consultations qu’avec une parcimonie raisonnée. Aujourd’hui, des moyens technologiques extrêmement performants et non destructeurs nous sont offerts. Ils permettent d’envisager :
• Une mise en relation des bibliothèques et une mise en commun de leurs catalogues ;
• Une numérisation des documents les plus précieux, avec recherche sémantique en plein texte ;
• Une contribution à l’alimentation de bases de données thématiques où données, références bibliographiques et iconographie peuvent être mises en perspective.
 

Sauvegarder, offrir et partager constituent un généreux bouquet attendu par le monde du jardinage et les amoureux des plantes. En ce début d’année 2012, nous vous invitons à en découvrir quelques aspects intéressants.